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Annick Lacroix, IDHE.S

« Compter la main-d’œuvre et mesurer le travail dans l’Algérie colonisée
(premier tiers du XXe siècle) »

 

Ce séminaire se tiendra en hybride:
– En présentiel sur inscription via:
– En visio via le lien Zoom ci-dessous, sans inscription:

Résumé : Alors que plusieurs lois sociales sont étendues à l’Algérie dans les premières années du XXe siècle, les autorités coloniales françaises et d’autres acteurs non étatiques – comme les bourses du travail – envisagent la création de services du travail dans la colonie (inspection du travail, offices de placement de la main-d’oeuvre). Sensibles aux pressions du patronat, des fonctionnaires cherchent à allouer la force de travail de la façon la plus productive possible, tandis que les nouveaux inspecteurs du travail importent des préoccupations et des normes davantage centrées sur la protection d’une partie des travailleurs salariés, y compris colonisés. La présentation réfléchira à la fois à l’influence des procédures et des pratiques comptables en vigueur dans la métropole et aux différences de culture administrative qui traversent des nouveaux services, encore balbutiants et qui fonctionnent avec des moyens dérisoires. 

 

Présentation de l’intervenante : Annick Lacroix est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université de Nanterre et chercheuse à l’IDHE.S. Spécialiste de l’Algérie, elle mène des recherches sur le travail et l’État en situation coloniale et vient de publier Un service pour quel public. Postes et télécommunication dans l’Algérie colonisée (1930-1939) (Rennes, PUR, 2022).

 

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Référence de l’illustration : Manufacture des tabacs à Bab el-Oued, dans Gouvernement général de l’Algérie, Statistique industrielle de l’Algérie, Alger, Imprimerie Paul Angelis, 1926, p. 54.

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